2022-La panne (*)
Commentaires
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Je suis revenue à la lettre pour vous dire qu’il y a quelques jours j’ai enfin lu « La panne ». J’ai profité de deux heures de TGV pour le dévorer. (...)
Cela m’a rappelé à quel point j’aimais écrire des lettres depuis l’enfance et à quel point je suis droguée par les téléphones « tout en un » (...) et cela m’a aussi questionné sur ma propre addiction, et comment composer avec les obligations et rester ancrée dans la réalité. (...)
J’ai trouvé plus vrai, plus sincère et authentique de vous écrire une lettre plutôt que de passer par « Messenger ». (...) Votre livre m’a obligée à en prendre conscience. Je force mes enfants à restreindre les écrans, à lire, à lire avec eux, car j’adore le touché des livres. (...)
Cette prise de conscience me permettra d’être vigilante et de retrouver le chemin de la lecture, un monde où c’est ma tête qui fabrique les images.
Je vous remercie de nouveau pour cette évasion réflexive.
Vous lire est toujours un vrai plaisir. -
Patrick Lagneau nous fait le coup de la panne, mais c’est pour la bonne cause. C’est le premier ouvrage de cet auteur que je lis : pourquoi donc avoir choisi celui-ci ?
Parce que le thème m’intéresse, et que comme certains protagonistes de l’histoire, si je ne veux pas jeter le bébé avec l’eau du bain, je me souviens quand même avec nostalgie du bon vieux temps des lettres manuscrites, des heures étudiantes passées à la bibliothèque, des « amis » qui l’étaient vraiment, bref, du temps sans internet.
Patrick Lagneau interpelle le lecteur : et si une gigantesque panne nous en privait ?
Il m’est difficile de parler de cet « ovni littéraire » sans en dévoiler ce qui, dans la forme, en fait toute son originalité et sa surprise. Sachez juste que ce voyage narratif fut fort agréable.
Concernant le fond, il ne peut que nous conduire à une réflexion nécessaire et parfois bien inquiétante.
« La vraie vie » , quelle est-elle donc, qu’en faisons-nous, comment ne pas la confondre avec cet espace virtuel de plus en plus chronophage ?
Voilà un chantier gigantesque, qui nous concerne tous, et auquel nous devrions tous nous associer.
Un « roman » que je vous recommande, et qui donne envie de découvrir d’autres histoires du prolifique auteur meusien. -
La Panne. Quand j'ai commencé la lecture de ce roman, je me suis dis: "Tiens une version actuelle de Ravage de Barjavel". Et j'ai lu en curieux pour en découvrir l'issue. Mais l'intrigue prend un tournant bien différent...
Une belle réflexion documentée sur le monde numérique et son usage. Une belle critique à l'égard de l'utilisation de progrès numérique et de son usage par les hommes, pleine d'interrogations et d'espoirs. -
« La Panne » n’est pas un livre de fiction : c’est bel et bien le triste portrait d’une réalité, la réalité d’une époque, la réalité d’une société qui remplace les rapports humains par des logiciels malveillants regorgeant de cyber prédateurs et de malfaiteurs anonymes qui usurpent les identités, les réseaux sociaux et les jeux en ligne étant trop souvent des pièges dans lesquels tombent les enfants, les adolescents et les adultes.
Tout comme moi, Patrick, refuse ce monde abruti et abrutissant qui fabrique par centaines des semblants d’amis, ce monde ou règnent la violence, le racisme, la haine et la pornographie. Patrick utilise sa débordante imagination et sa richesse de langage pour nous proposer une thérapie apte à changer la donne et, partant, la société et l’humanité. Comme l’avait prédit Einstein, il craint : « Que le jour ou la technologie dépassera les capacités humaines, le monde risque alors de voir une génération de parfaits imbéciles ». Bravo Patrick. -
J'ai bien aimé le livre "La panne". Il montre bien combien notre société technologique est fragile.
Et bravo pour le travail documentaire qui a sûrement été nécessaire à l'écriture de ce livre.
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